Description
Marianne est allée à la rencontré les lycéen.ne.s, leur proposant de travailler autour de la thématique de l’échappatoire, tout en leur laissant une grande part d’appropriation. Très vite, ce questionnement s’est tourné vers le futur et la projection des adolescent.e.s dans le fameux « monde d’après » : partir, s’évader c’est bien… mais parfois, il faut avoir le courage de rester! Comment faire face ensemble aux problématiques qui se présente face à nous? Comment les adolescents se projettent t’ils dans le monde qui se dessine? Quelles peuvent être leur manière de faire face à la crise écologique? Chaque classe a développé des réponses différentes. Malgré un climat très lourd, mélange de mal-être suite au confinement, de soucis de climat, de guerre… c’est avec des lycéen.ne.s bienveillant.e.s, volontaires, ayant une envie furieuse de sortir la tête de l’eau, que Marianne a développé plusieurs projets artistiques.
Action
Ces ateliers ont été menés dans le cadre du dispositif Artistes plasticiens au lycée proposé par la Région Bourgogne-Franche-Comté. À travers ce dispositif – et avec le partenariat de la DRAC et de la DRAAF – le Conseil Régional de Franche-Comté a pour but de susciter la curiosité et d’encourager les initiatives des lycéens par la rencontre avec des artistes et la découverte de lieux de création et de diffusion artistique.
Trois démarches sont abordées lors de la résidence : la rencontre avec une œuvre par la découverte d’un processus de création, la pratique artistique et culturelle et la construction d’un jugement esthétique. Ayant commencé par une visite de Bien Urbain, l’objectif est d’amener les élèves à découvrir le domaine des arts urbains, autant par la sensibilité que par la pratique.
Biographie
Sa pratique artistique – performative – est influencée par les théories critiques, la micro-sociologie, les pratiques de désobéissance civile. Inventer des usages et des espaces sensibles alternatifs dans les «communs», faire dévier les relations de pouvoir, générer des formes de complicités: voilà ce qui anime sa démarche. Des gestes souvent discrets cherchent des points de bascule, détournent, court-circuitent, retournent. Marianne compose des décalages ou une mise en jeu, vers une nouvelle donne sensible. Son travail s’axe principalement sur des interventions in situ et l’écriture nourrit sa posture. Une démarche réalisée dans l’espoir de dégager un moment de débat, une manière de faire émerger une énergie polémique latente. Ces interactions tentent de mettre en exergue nos ambivalences, de relier les contraires.
Crédits photos
Chloé Cura